Quel est le point de vue que nous avons quand nous retournons sur les lieux de notre enfance ? Qu’est-ce que les objets, les lieux et les gens nous renvoient ? J’ai photographié ce qui bouge et ce qui reste identique, l’immuable que sont les vagues de Collignon et l’éphémère qui n’habite plus que ma mémoire. Cherbourg-Paris-Cherbourg, c’est la construction de nos souvenirs.
Série de photographies réalisées avec un appareil Miranda des années 60. Pellicule noir & blanc 3200 iso.